Récemment, le secteur financier débat des possibles actions de baisse des taux de la Réserve fédérale. Seema Shah, chef stratégiste mondial chez Principal Asset Management, a avancé un point de vue intéressant. Elle estime que bien qu'il existe actuellement certains facteurs soutenant un assouplissement de la politique monétaire, une forte baisse de 50 points de base manque de fondement suffisant d'un point de vue économique.
Shah a souligné que si la Réserve fédérale choisissait une réduction des taux d'intérêt aussi agressive, cela pourrait susciter des doutes sur les motivations derrière cette décision. Les participants au marché pourraient interpréter cette mesure comme étant influencée par des facteurs politiques, plutôt que comme une décision fondée sur des données économiques objectives. Cette interprétation pourrait entraîner des effets négatifs inattendus.
Plus précisément, une forte baisse des taux d'intérêt pourrait augmenter les attentes inflationnistes du marché, tout en accroissant la prime de terme. La superposition de ces deux facteurs pourrait entraîner une hausse des taux d'intérêt à long terme, compromettant ainsi l'environnement favorable qui soutient les actifs risqués. Étant donné que les évaluations actuelles du marché sont déjà à un niveau élevé, le risque d'un ajustement du marché à court terme augmentera considérablement dans ce cas.
Shah estime qu'en comparaison, le marché pourrait accueillir plus favorablement une baisse modérée de 25 points de base en septembre. Cet ajustement politique modéré peut à la fois répondre aux attentes du marché en matière de politique de relance et éviter des interprétations excessives et des fluctuations de marché inutiles.
Dans l'ensemble, la Réserve fédérale fait face à un équilibre délicat dans l'élaboration de la politique monétaire. D'une part, elle doit répondre aux inquiétudes du marché concernant le ralentissement de la croissance économique, et d'autre part, éviter une stimulation excessive pour prévenir un contrôle des anticipations d'inflation. Dans cet environnement économique complexe, les décideurs politiques doivent soigneusement peser divers facteurs pour garantir l'optimisation des effets de la politique.
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Récemment, le secteur financier débat des possibles actions de baisse des taux de la Réserve fédérale. Seema Shah, chef stratégiste mondial chez Principal Asset Management, a avancé un point de vue intéressant. Elle estime que bien qu'il existe actuellement certains facteurs soutenant un assouplissement de la politique monétaire, une forte baisse de 50 points de base manque de fondement suffisant d'un point de vue économique.
Shah a souligné que si la Réserve fédérale choisissait une réduction des taux d'intérêt aussi agressive, cela pourrait susciter des doutes sur les motivations derrière cette décision. Les participants au marché pourraient interpréter cette mesure comme étant influencée par des facteurs politiques, plutôt que comme une décision fondée sur des données économiques objectives. Cette interprétation pourrait entraîner des effets négatifs inattendus.
Plus précisément, une forte baisse des taux d'intérêt pourrait augmenter les attentes inflationnistes du marché, tout en accroissant la prime de terme. La superposition de ces deux facteurs pourrait entraîner une hausse des taux d'intérêt à long terme, compromettant ainsi l'environnement favorable qui soutient les actifs risqués. Étant donné que les évaluations actuelles du marché sont déjà à un niveau élevé, le risque d'un ajustement du marché à court terme augmentera considérablement dans ce cas.
Shah estime qu'en comparaison, le marché pourrait accueillir plus favorablement une baisse modérée de 25 points de base en septembre. Cet ajustement politique modéré peut à la fois répondre aux attentes du marché en matière de politique de relance et éviter des interprétations excessives et des fluctuations de marché inutiles.
Dans l'ensemble, la Réserve fédérale fait face à un équilibre délicat dans l'élaboration de la politique monétaire. D'une part, elle doit répondre aux inquiétudes du marché concernant le ralentissement de la croissance économique, et d'autre part, éviter une stimulation excessive pour prévenir un contrôle des anticipations d'inflation. Dans cet environnement économique complexe, les décideurs politiques doivent soigneusement peser divers facteurs pour garantir l'optimisation des effets de la politique.